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Le Blog d'un Communiste Alençonnais
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6 février 2009

Collectif du 5 Février

La grève générale se poursuit en Martinique et en Guadeloupe

La Martinique se mobilise à son tour.

Fort du succès de la grève générale de jeudi, les douze organisations syndicales martiniquaises à l'origine de ce mouvement ont annoncé, jeudi soir à Fort-de-France, la reconduite de la grève ce vendredi.

Les organisations syndicales martiniquaises se sont constituées en un "collectif du 5 février" en s'élargissant à d'autres syndicats et à des organisations associatives notamment.

Plus de 20.000 personnes avaient manifesté jeudi dans les rues de Fort-de-France contre la vie chère et pour l'emploi. Après une rencontre en préfecture à la mi-journée, une nouvelle rencontre a été organisée jeudi en fin d'après-midi autour du préfet en présence des élus des collectivités locales et des parlementaires ainsi que des représentants patronaux et syndicaux.

Selon l'un des porte-parole du "collectif du 5 février" Michel Monrose, cette dernière rencontre a permis aux participants de s'entendre sur "une méthode de travail" et de définir l'ordre des points de revendications à négocier. Il s'agira dans un premier temps d'aborder la question des "salaires, des bas-salaires et des prix".

Une nouvelle réunion en préfecture était prévue ce vendredi.

Hier, les transports étaient complètement à l’arrêt dans l’île, et les rideaux de fer de la plupart des commerces de Fort-de-France baissés pendant le défilé. Aujourd’hui, les manifestants ont mené quatre "opérations escargot" convergeant vers les locaux de la préfecture où devait se tenir la réunion.

L'action a provoqué de gigantesques embouteillages, alors qu'au centre de Fort de France quelques magasins avaient rouverts en ce deuxième jour de grève générale. Les transports publics étaient très perturbés, alors que certaines écoles étaient fermées.

martinique

La Guadeloupe est sous pression.

En Guadeloupe, les négociations ouvertes la veille entre Etat, collectivités locales, patronat et le LKP, se sont poursuivies, mais sous tension.

Yves Jégo, "installé" depuis dimanche dans l'archipel pour chercher une sortie à ce conflit durable, avait pu annoncer mardi la réouverture des stations-services. Mais elle a été de courte durée. Outre des barricades érigées jeudi par les pompistes, l'unique dépôt pétrolier de la Guadeloupe, à Baie-Mahault , a été bloqué vendredi matin.

Ce dépôt appartient à la Société anonyme de la raffinerie des Antilles (SARA), dont Total détient 50% et qui exerce un monopole de fait sur l'approvisionnement des Antilles en carburant. M. Jégo devait débattre avec les dirigeants de la Sara vendredi d'une nouvelle baisse du prix des carburants, après celle de 30 centimes intervenue en décembre à l'issue de trois jours de blocages et manifestations car le LKP revendique une nouvelle baisse, de 20 centimes, sur le prix de l'essence sans plomb et d'autant sur le gazole.

Les écoles guadeloupéennes sont elles aussi restées fermées, et l'activité portuaire demeure interrompue: les syndicats du port et ceux des dockers ont déposé jeudi leur propre cahier de revendications.

Selon plusieurs sources, les discussions ont également portées mercredi soir sur la revendication du LKP d'une augmentation salariale de "200 euros nets pour tous". Elles auraient donné lieu à quelques frictions entre le patronat local et M. Jégo. Le président de l'Ude-Medef, Willy Angèle, a affirmé que les patrons étaient "beaucoup plus intéressés que (le secrétaire d'Etat) au développement de notre pays"."Arrêtez votre théâtre, pensez aux entreprises" aurait lancé un dirigeant patronal.

A l'issue de ces premières séances de négociations, le secrétaire d'Etat s'est montré résolument optimiste en affirmant aux journalistes que "53 points" étaient résolus sur les 146 revendications du Lyiannaj kont pwofitasyon. Michèle Alliot-Marie avait évoqué un "accord sur la plupart des questions abordées à la demande du collectif" LKP, et elle avait salué l'action de M. Jégo. Mais le leader et porte-parole du LKP, Elie Domota, n'a pas perçu les progrès évoqués par MAM.

Lien vers le site officiel du LKP:

LKP

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