Repression Policière en Guadeloupe
Alors que la mobilisation guadeloupéenne ne retombe pas et que les autres D.O.M. se mobilisent, l'Etat a décidé de répondre par la répression.
Depuis une semaine déjà, les avions transportant les gendarmes mobiles venus de la métropole ont atterri à la Guadeloupe comme à la Martinique. 17 Airbus ont débarqué depuis début janvier, avec près de 4000 militaires/gendarmes/CRS, armés jusqu’aux dents. Il fallait s'y attendre, ils ne viennent pas faire du tourisme!
Un tel dispositif « de guerre » coûte 3 millions d’euros par jour au contribuable français. Les guadeloupéens auraient préféré que cet argent serve à résoudre quelques uns des 146 points de la plateforme de revendications.
Les forces de l’ordre sont passées à l’action. La pression monte. Le chef de l’État fait le choix de la répression en réponse aux revendications et envoie les gendarmes. Des dizaines d’interpellations…
L’Etat français a déjà tiré sur la foule à plusieurs reprises en Guadeloupe : 1910 - 1925 - 1952 - 1967
En 1967, suite à un fort mouvement de grève, messieurs MESSMER, MARCELIN et DE GAULLE ont fait tirer sur la foule tuant plus de 170 personnes - officiellement seuls 31 morts ont été déclarés par l’Etat.
Aujourd'hui, le gouvernement vient de décider de transférer les rédactions de RFO à Paris, les émissions locales ne seront plus produites localement (on éloigne les médias !). Cela signifie que le gouvernement prépare une répression en toute discrétion.
Samedi 14 février un débarquement a l'aéroport de pointe a pitre, un avion de plus de 200 Gendarmes en tenue et lourdement armés...pourquoi un tel déploiement?
Sarkozy se fabrique sa dictature par ses exactions, voilà que l’Outre-mer revient 30 ans en arrière avec les pratiques coloniales.
Nous devons nous mobilisez, car hier c’était Saint-Lô, aujourd’hui la Guadeloupe demain le reste de la France ?